mardi 12 juillet 2011

Jour 7 post-transfert...

Il y a exactement une semaine que le transfert a eu lieu, et je suis toujours dans l'attente. Même si je trouve le temps très long, je ne peux pas dire que je suis vraiment stressée. Excitée, sûrement. Énervée, absolument. Mais pas stressée, ni angoissée. La vie continue et je continue de m'occuper, malgré l'excitation qui prend beaucoup de place.

J'ai réalisé ce matin que mes attentes sont un peu moins élevées qu'elles ne l'étaient lors de mon transfert avec les jumeaux. Même si je SOUHAITE de tout coeur que le transfert soit également un succès cette fois-ci, même si je désire très fortement pouvoir offrir à Julien un petit frère ou une petite soeur, et à Natasha et Stéphane ce deuxième bébé tant désiré, je ne me sens pas aussi, comment dirais-je...désespérée. Avec Sylvie et Guy, j'étais fort consciente qu'on était au bout des ressources. Si je ne devenais pas enceinte, ils ne connaitraient JAMAIS la joie d'être parent. La balle était dans mon camp. Il FALLAIT que ça fonctionne, du premier coup, pour moi il n'y avait simplement pas d'autre option. Même si je suis une fille qui croit que tout arrive pour une raison, j'aurais été très déçue que la Providence décide de rendre le transfert un échec. J'aurais pris cet échec un peu personnellement, je crois. Même si je sais très bien que le résultat d'un transfert dépend de facteurs tout à fait hors de notre contrôle, pour la plupart.

Comment réagirais-je si le transfert ne réussissait pas cette première fois? Je serais déçue, sans aucun doute. Très déçue même. Je serais sûrement irritable pour quelques jours. Mais je ne pleurerais pas, je ne ressenterais aucune colère devant ce que j'aurais la dernière fois perçu comme une injustice. Je serais capable de me dire (et de croire) que tout arrive pour une raison, et je serais prête à essayer à nouveau dès que possible, toujours aussi confiante que la vie sait exactement ce qu'elle fait.

J'ai l'impression que Natasha et Stéphane ressentent un peu la même chose. Ils sont pleins d'espoir, mais ils n'en sont pas encore rendus au désespoir. Peu importe le résultat de ce transfert, nous sommes prêts à l'accepter.

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